Les aventures dans l’édition de l’écrivain Paul Blanchot
Découvrez la collaboration de Paul Blanchot avec M+ Éditions pour la publication de son, thriller, « Cendrine. »
Cette aventure littéraire a débuté grâce à une lectrice enthousiaste qui lui a proposé de soumettre son livre à leur maison d’édition. Il a accepté l’offre, et ils ont travaillé ensemble sur tous les aspects de la publication, du contrat d’édition aux corrections en passant par la création de couvertures.
La sortie du roman a été un moment mémorable, avec des retours positifs de lecteurs. Il souligne l’importance de la promotion continue pour les auteurs, même après la publication. Son premier roman publié avec M+ Éditions a connu un succès considérable malgré la concurrence féroce sur le marché. Cette expérience l’a enrichi en tant qu’auteur et lui a permis de partager son histoire avec un public plus large.
Prise de contact de Paul Blanchot avec les éditions M+
Les réseaux sociaux offrent depuis plusieurs années déjà une opportunité incroyable pour entrer en relation avec un grand nombre de personnes, et ils conduisent également de manière étonnante à des rencontres inattendues.
C’est ainsi qu’en 2018, alors que je proposais mon dernier roman en autoédition, « Cendrine, » un thriller centré autour d’un drame familial, l’une de mes lectrices m’a contacté en exprimant son enthousiasme pour le livre. Cette lectrice faisait partie du comité de sélection d’une maison d’édition lyonnaise, M+ Éditions, et elle souhaitait leur proposer le roman.
Collaborer avec un éditeur offre de nombreux avantages : l’opportunité de travailler avec des professionnels, la création d’une couverture de qualité, une correction approfondie de l’ouvrage, ainsi qu’une diffusion plus large par rapport à l’autoédition, et une présence accrue dans toutes les librairies.
J’ai accepté son offre en la remerciant. Le comité a retenu le roman, et j’ai établi un contact avec Marc Duteil, qui dirige M+ Éditions. Nous avons travaillé ensemble pendant environ 6 mois pour préparer la sortie du roman, en ayant de nombreuses conversations téléphoniques passionnées et en échangeant des courriels de travail.
Le contrat d’édition
La première étape de l’entrée en relation, et l’une des plus cruciales, concerne le contrat d’édition.
Recevoir un tel contrat est source de grande joie, mais cela s’accompagne également d’une grande responsabilité. J’ai rapidement obtenu le contrat (bien que j’aie dû insister davantage lors de notre deuxième collaboration, car mon éditeur était très occupé), et je l’ai fait examiner par deux amis éditeurs.
Il est essentiel d’obtenir un avis extérieur, de préférence de quelqu’un ayant une connaissance approfondie du domaine, voire de consulter un avocat, afin d’éviter de mauvaises surprises.
Dans le milieu de l’édition, il existe de nombreuses arnaques et des éditeurs peu scrupuleux, ainsi que des accords qui peuvent entraîner des coûts élevés, tels que l’obligation d’acheter ou de racheter un certain nombre d’exemplaires, des conditions financières pour la résiliation du contrat ou les droits, ainsi que de nombreuses autres clauses abusives.
Plusieurs éléments doivent être pris en compte lors de la lecture d’un contrat, notamment les délais d’engagement, le délai accordé à l’éditeur avant la publication, les éventuelles obligations concernant les suites ou la production d’autres livres, le tirage prévu du livre, la rémunération pour chaque exemplaire vendu (généralement autour de 10%), les exemplaires offerts pour la promotion, la cession des droits, les produits dérivés, les ebooks, les livres audio, et bien d’autres.
Il est tout à fait possible de signaler les points qui ne vous conviennent pas dans le contrat en vue de les faire modifier. Cela fait partie des premières discussions que l’on engage avec l’éditeur.
Déroulé de notre coopération
À partir de ce moment-là, nous avons consacré beaucoup de temps au travail sur le livre lui-même, en sollicitant des avis de lecteurs bêta pour évaluer ce qui fonctionnait et ce qui pouvait être amélioré. Un effort considérable a également été déployé pour concevoir la couverture, rédiger la quatrième de couverture (le pitch du livre et l’accroche), avec des essais, des échecs, et des reprises.
La première couverture, par exemple, s’est avérée peu efficace, alors nous en avons créé une deuxième, plus saisissante et intrigante, arborant un visage sombre et mystérieux.
Comme je l’ai expliqué précédemment, notre collaboration avec l’éditeur, Marc, a impliqué de nombreux échanges téléphoniques pour discuter de chaque détail, parvenir à un consensus, et trouver les meilleures solutions. Nous avons également communiqué par écrit pour faciliter ces discussions.
De plus, un travail approfondi de révision du texte a été entrepris, auquel l’auteur a consacré beaucoup de temps.
Le texte a d’abord été corrigé par un professionnel, mais il a également été annoté pour mettre en évidence des parties de phrases moins efficaces, des passages nécessitant des explications supplémentaires, et des éléments nécessitant des révisions. L’auteur a dû donner son approbation à chaque modification proposée et/ou proposer les ajustements nécessaires.
La parution de CENDRINE
La sortie du roman est un moment exceptionnel, une occasion de toucher toutes les personnes que l’on connaît, d’organiser des événements et de participer à des salons ou à des séances de dédicaces en librairie. L’éditeur fournit des marque-pages et un panneau déroulant arborant la couverture du roman à afficher sur les stands.
Il y a une grande excitation et une grande satisfaction lorsque l’on reçoit les retours positifs des lecteurs qui ont adoré le roman.
Dans l’ensemble, cette première expérience a été très gratifiante. Le roman s’est vendu à près de 200 exemplaires, ce qui peut sembler modeste, mais pour un auteur peu connu, il est difficile de toucher un large public. La compétition est féroce dans le milieu de l’édition, avec des dizaines de nouveaux livres publiés chaque mois.
Un livre reste en rayon pendant environ un à trois mois, puis est remplacé par de nouvelles parutions. Une grande partie du travail de promotion revient à l’auteur lui-même. Malgré leur implication, les éditeurs disposent de budgets limités pour la promotion des livres, d’autant plus que la publication en elle-même est déjà coûteuse.
C’est pourquoi l’auteur demeure le porte-parole principal de son livre, chargé de le faire perdurer et de le faire découvrir pendant des mois, voire des années après sa sortie.
Petite présentation de Cendrine
Je vous copie un petit texte écrit par une des lectrices du roman :
« Une mère, ses deux filles, un drame infernal. Dans sa cellule d’isolement psychiatrique, Mylène pleure sur sa vie perdue et ses occasions ratées. Alors qu’un mal indicible cherche à s’emparer de ses enfants, s’engage une lutte pour rester humaine et sauver ses jumelles ».
La limite est ténue entre le bien et le mal, la liberté et la prison, Ma Chère Lectrice, Mon Cher Lecteur, plongeons dans ce roman d’épouvante, éprouvant, addictif et manipulateur ! Oui, Paul Blanchot, dans Cendrine m’a bluffé ! Je le remercie pour sa confiance. C’est une première pour moi, et franchement, une très belle découverte.